Notre camarade, notre ami Maurice s’est éteint le 7 septembre, jour où le cancer aura eu raison de sa résistance de plusieurs mois. Nos pensées vont vers tous ceux qui l’ont aimé particulièrement son épouse, Liliane, ses enfants, petits enfants et son arrière petite-fille, pour leur dire que nous partageons leur peine.
Pour évoquer le souvenir de Maurice on peut parler de l’humaniste, du militant socialiste de longue date, de l’écrivain ou de l’ami fidèle à l’écoute attentive. Pour ce bref hommage je préfère le laisser parler en citant un passage de son livre « Le péché d’omission »
« Rien n’est écrit de ce qui va venir, tous les possibles s’entrecroisent devant toi tels des rails sans aiguillage visible. Que de voies à refuser et que de chemins qui s’imposent, à mille lieues de ceux dont tu rêves ! Tu redoutes d’y tracer une route en aveugle ou en impuissant, responsable malgré toi de la justice des hommes. »
Chacun choisira dans ces mots l'éclairage qui lui parle, comme un signe de l'ouverture d'esprit dont Maurice faisait preuve.
Marc Gineston