Dans son édition du 28/11/2012, l’hebdomadaire « Les Nouvelles de Versailles » revient largement sur l’annonce de la candidature de Bernard Ansart aux municipales de 2014.
Plusieurs personnes se sont interrogées sur le bien fondé de cette annonce qui peut paraitre précoce. Dans un premier temps, voici la réponse sans langue de bois de l’intéressé :
« Ma candidature n’était plus un secret pour ceux qui côtoient un peu la sphère politique plaisiroise. De plus dans nos rencontres avec les plaisirois, nombreux étaient ceux qui nous demandait « alors, qui se présentera pour le PS ? ». Jusqu’à présent je me contentais d’une réponse « je porterai un projet de rassemblement mené par le PS » il m’a semblé maintenant opportun de clarifier cette situation. J’ai été élu par la section PS de Plaisir pour porter ce projet, la fédération des Yvelines a entériné ce choix, et il n’y a donc aucune ambigüité sur mon engagement. Nos moyens de communication étant réduits, j’ai profité de la mobilisation médiatique locale autour de la démission du maire pour l’annoncer. »
L’article de Basile Regoli évoque les différents points de son intervention.
« Il faut qu’on arrête de laisser les gens au bord de la route », a déclaré le candidat au journaliste, désireux de donner à Plaisir une vie sociale qui dépasse la simple juxtaposition de quartiers et d’infrastructures sans cohésion ni lien social.
Revenant sur le bilan du Maire sortant, Bernard Ansart, Plaisirois depuis 37 ans, déplore l’abandon des promesses de campagne faites en 2001 et en 2008. Notamment, l’abandon du projet de Médiathèque, de piscine municipale, de lieux de vie comme une salle polyvalente.
« On a aussi loupé le rendez-vous de l’intercommunalité en 2002 », poursuit-il dans l’interview des Nouvelles de Versailles, alors qu’un préalable sérieux avait été établi avec l’équipe municipale des Clayes-Sous-Bois.
Dans son projet pour Plaisir, le candidat entend replacer l’écoute et l’échange au centre des relations entre la Mairie et les habitants, préceptes qui ont fait grandement défaut selon lui sous l’administration de Joël Regnault.
Et quand enfin on évoque les finances publiques de Plaisir, dont le maire démissionnaire indique qu’elles étaient dramatiquement altérées lorsqu’il a pris la Mairie, Bernard Ansart dénonce l’effet de surenchère sur la dette (65 millions réels contre 78 millions annoncés), et précise que cette dernière a résulté d’un vrai schéma d’investissements pour les infrastructures quotidiennes des Plaisirois, qui relève plus d’une volonté politique que d’une négligence de gestion.
(Extraits des propos recueillis par Basile Regali, des Nouvelles de Versailles, édition du 28/11/2012)