Les vacances sont bien finies et comme prévu la rentrée s’annonce toujours plus difficile pour les familles qui ont à faire face aux charges de scolarité.
L’évolution des conditions d’accès aux transports spéciaux pour les élèves se concrétise par une disparition de la gratuité sur notre commune dont nous jouissions depuis des décennies.
Le désengagement de l’État vers les collectivités s’accompagne une nouvelle fois de charges supplémentaires à l’échelon du citoyen déjà pressuré de toute part.
Ces changements étaient prévus de longues dates et nous aurions pu penser qu’entre responsables des transports (STIF) et municipalité, durant cinq années de transition les évolutions se négocient et s’organisent pour une évolution progressive.
En fait les orgueils politiques en ont décidé autrement, et la municipalité droite dans ses jugements et positions a préféré refuser en bloc des propositions du STIF (sous entendu la Région Ile de France de Gauche) prenant ainsi en otages nombre de familles dans l’incapacité de faire face au coût demandé.
L’article paru dans l’Essentiel de septembre remarquable d’intérêt pour s’attaquer au Président de Région l’est bien moins pour expliquer ce qui a véritablement changé, pour donner des arguments crédibles et compréhensibles, notamment d’un point de vue comptable, ce qui intéresse chacun au premier chef.
Car en fait, cette gratuité des transports ne tombait pas du ciel, et le STIF n’a pas baissé sa subvention ! De surcroit le Conseil Général apporte son soutien !
Les élèves déjà titulaires d’un titre l’an passé conservent leur droit vis à vis de la subvention STIF, alors quel serait le coût induit pour les nouveaux pour lequel la Municipalité ne veut rien entendre ? Quel également serait le coût pour un maintien de la gratuité ?
Y aurait-il d’autres priorités ou bien sommes nous face à un coup médiatique en période d’échéances électorales ?
Ces informations nous les avons demandées, comme les associations de Parents d’élèves et sans plus de succès, avec la sempiternelle explication : c’est la faute du STIF et de la Région. Ce sera la chanson de la rentrée !
Mais où est passé la démocratie ?
Les conditions d’accès à l’enseignement sont une priorité nationale, et cela commence par le trajet domicile/établissement qui doit se faire avec le minimum de fatigue et le maximum de sécurité pour tous les élèves, de toutes les familles quelle que soit leur condition.
Nous ferons pression dans ce sens et accompagnerons les familles pour qu’elles obtiennent satisfaction.
Bonne rentrée à tous malgré tout.
Bernard ANSART
Conseiller Municipal